ACADEMIE D'ETE 2023
Les enfants de l'Académie sont heureux de vous inviter aux représentations du spectacle théâtral, chorégraphique et musical qu'ils vont créer cet été d'après "Le Petit Prince" d'Antoine de Saint-Exupéry © Editions Gallimard, 1945.

Deux représentations :
samedi 19 août à 20h30
dimanche 20 août à 15h

salle Jean Genet à Couches, 71490
Tarif unique : 7€ Renseignements : 06 70 68 81 54 / 06 64 82 23 12

Notre séjour est labellisé « Vacances apprenantes » et « Colos apprenantes  »
Le ministère de l’Education Nationale a mis en place ce dispositif dans le cadre des séjours d’enfants, comme les trois années passées, ce qui permet la prise en charge d’une partie importante du séjour par l’Etat pour des enfants dont les familles résident en QPV (Quartier Politique de la Ville), ou en ZRR (Zone de Revitalisation Rurale) ou dont le QF est inférieur à 1500 €.
Si vous pensez pouvoir bénéficier de cette aide, contactez Christine Saillet au 06 70 68 81 54 pour plus de renseignements.

Nous remercions très vivement la Communauté de Communes du Grand Autunois Morvan qui met de nouveau cette année à notre disposition la salle Jean Genet de Couches !

ACADEMIE D'ETE 2022 : REGARDEZ LE TEASER !

LA CONQUETE DE NINA, créée par les enfants de l'Académie d'été 2022 est une histoire de Sophie Agapi mise en scène par Léo Pochat avec Christine Saillet, et Philippe Bourgeais à la création lumières. Et dans l'équipe d'animateurs-encadrants Marie-Emmanuel Tranchet, Eve Corme et Elie Corme.
Le spectacle a été joué par 20 enfants à la salle Jean Genet de Couches (71) les 27 et 28 août 2022.

TOUTE L'ANNEE, STAGES 7-12 ANS
pour faire ses premiers pas sur scène, 3 ou 5 jours en Champagne, Bourgogne, Rhône-Alpes aux petites vacances scolaires. Chaque stage est conclu par une présentation publique devant les parents.

DECOUVREZ NOTRE METHODE PEDAGOGIQUE

NOUVELLES D'ANGOLA, par Christine Saillet
10 janvier 2022, nous voici, Francisco Marques et moi-même, en Angola depuis un mois, dans le cadre de notre coopération avec l’association angolaise Globo Dikulu, au coeur du quartier bidonville de Cazenga, une ville de trois millions d’habitants, limitrophe de la capitale Luanda. Une urbanisation sauvage, un habitat extrêmement dense, précaire, fait de bouts de parpaings et de tôles ondulées, sans aucune viabilisation. A chaque déplacement à travers la ville pour venir au centre, mon œil guette un espace de beauté...
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NOUVELLES D'ANGOLA, SUITE
...Ce sont surtout les arbres, les acacias qui sont d’un rouge flamboyant à cette époque, quelques baobabs seigneuriaux qui survivent encore, des espaces verts dans quelques écoles, administrations, hôpitaux, véritable bol d’oxygène dans cette ville surpeuplée, qui apporte une sensation de soulagement, de bonheur, comme me le disait Kisola, la fille d’Orlando, en me parlant de son école.
Pendant que Francisco fait travailler les jeunes, 24 enfants, de 8 à 15 ans, sont là devant moi, dans la grande salle du centre. J’ai choisi de monter avec eux quatre fables de Jean de La Fontaine. Après l’échauffement nous commençons un travail de chœur pour La cigale et la fourmi. Je leur demande de proposer chacun un geste de travail. J’en retiens quatre, ils les travaillent tous ensemble puis je lance la musique et les voilà, parfaitement calés dans un même rythme, des gestes, une marche commune ! Le chœur des fourmis est né en même pas une heure… C’est ce qui m’émerveille à chaque fois, leur puissance de travail, leur intelligence corporelle, leur force imaginative ! Ces enfants cultivent le théâtre tout au long de l’année, ils sont nombreux à venir chaque semaine au centre, pris en charge par des jeunes d’Anim’Art qui se sont eux-mêmes formés pendant plusieurs années. C’est un régal de créer avec eux.
Je repars le 18 février après deux mois et demi parsemés de longs temps de confinement en raison de la pandémie mais aussi de la dangerosité de la ville, ce qui ne nous permettait pas de sortir librement à notre guise, à l’école d’un autre rythme, de la gratuité, de la vacuité…, à l’école de la langue portugaise, j’ai fait des progrès mais c’est encore difficile…, à l’école de l’accueil de chacun, adoptée par la grande famille d’Orlando et par tous ceux que j’ai pu rencontrer, petits et grands, nourrie par leur simplicité, leur joie, leur gratitude et leur énergie malgré les crises de paludisme, les difficultés quotidiennes de déplacements, de travail, de subsistance…

A LIRE : « La beauté à la rencontre de l'éducation »
de Elisabeth Toulet, fondatrice de l'Académie.
Préface par André de Peretti - Recommandé par Edgar Morin
Coll. Ethique en contextes, Fondation Ostad Elahi, Ed. L’Harmattan, 2015, 250 p.
A VOIR : Interview d'Elisabeth Toulet
PRESSE : La beauté, une source d'espérance

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